Yes, je l’ai fait !
Voilà ce que je me suis dit quand j’ai passé la ligne d’arrivée du Semi-marathon de Saint-Denis (La Voie Royale), il y a tout juste un mois. J’y suis arrivé et j’ai atteint mon objectif de terminer ces 21.1 km en moins de 2 h 05.
Vous devez vous demander pourquoi je me mets à vous parler sport et course à pied sur mon blog dédié aux voyages et escapades en tout genre ??? J’avais simplement envie de partager avec vous ce qui fut un vrai “voyage” personnel pour moi: ma relation “je-t’aime-moi-non-plus” avec le running. Jusqu’à cet été, j’allais courir plus par obligation que par réel plaisir en me motivant culpabilisant avec les phrases typiques : “il faut vraiment que tu te bouge ma vieille !”, “arrête de faire la loque sur ton canapé et mets tes baskets !”…Bref que du positivisme et de l’envie de faire du sport ! Il faut dire que le début d’année n’a pas été très simple au niveau professionnel : journée à rallonge, environnement stressant et moral au plus bas…Du coup, vous imaginez bien que le soir, je n’avais aucune envie d’enfiler mes baskets et mon short pour aller encore “souffrir”.
Puis arrive l’été avec deux événements qui vont être des déclencheurs pour ma reprise de la course à pied : les 5 km de la fête du personnel de mon entreprise et mon weekend randonnée dans les Pyrénées pour le 14 juillet. Les 5 km de mon forum du personnel, au départ c’était une blague entre collègue. Finalement, on est deux à s’y inscrire et à les courir. Pour la première fois depuis longtemps, je prend plaisir à activer mes gambettes ! Mais c’est au sommet du Pic du Crabère que j’ai vraiment réalisé que le sport et en particulier le running pouvait m’apporter les défis qui me font défauts actuellement dans ma vie professionnelle.
Dès mon retour à Paris, je me suis inscrite pour le semi-marathon de Saint-Denis pour le moi d’octobre 2015. Pourquoi ce choix ? Pour sa proximité et son nombre réduit de participants pour une première fois.
Ma préparation pour un premier semi-marathon
Je ne vais pas vous mentir, j’ai failli abandonner plusieurs fois. C’est fou comme on se trouve pleins d’excuses bidons pour se déculpabiliser de ne pas faire l’entrainement du jour : “j’ai pas le temps”, “il fait trop chaud”, “il pleut”…Ma fierté et les encouragements de mes proches m’ont maintenue sur de bons rails. Jusqu’à présent, je courrais régulièrement mais pas plus de 8-10 km et surtout ma seule course officielle était La Parisienne en 2014. J’avais donc 3 mois pour augmenter gentiment le compteur kilométrique et me préparer mentalement à courir avec un objectif.
Etant novice en “running”, je me suis basée sur plusieurs magazines et blog spécialisés dans la course à pied pour construire le programme d’entrainement (bientôt disponible >> ici) qui m’a mené jusqu’à la ligne d’arrivée. Il ne faut vraiment pas hésiter à fouiller dans la blogosphère sportive pour trouver des conseils et des idées de plans d’entrainement. Je vous conseille d’ailleurs le blog d’Anne (Anne & Dubndidu), une jeune “modeuse runneuse”, qui recèle de bons conseils et de retours d’expérience sur les différentes courses qu’elle fait.
Comme je voulais tenir mon programme, je l’ai vraiment adapter à mon organisation personnelle pour éviter le surentraînement qui m’aurait conduit à arrêter rapidement. Je me connais assez pour savoir que je dois y aller progressivement avec les contraintes 😕 .
Entre mi-juillet et fin août, je me suis concentrée à bien respecter mes deux sortie running par semaine avec en plus deux séances de sports au choix : natation ou training. A partir de septembre, j’ai ajouté une séance d’équitation (eh oui c’est du sport et ça fait travailler le gainage et l’endurance !) et une séance de yoga par semaine. Si on compte bien les sorties de course étaient moins nombreuses que les autres sports mais avec mon genou opéré (depuis plusieurs année mais toujours douloureux sur de longs efforts), je ne voulais pas risquer de me faire mal.
Ma préparation a également consisté à faire un vrai check-up médical : ostéopathe, podologue, médecin… La carte vitale a chauffée ! Ça m’a permis de trouver l’origine de ma douleur au genou (outre l’opération) et de tester les semelles orthopédique pour courir. La santé est un aspect du sport que j’ai appris à ne pas négliger avec la pratique de l’équitation, avec presque 20 ans de cheval, les visites aux urgences ne se comptent plus :-).
Côté alimentation, je n’ai pas vraiment changé mes habitudes alimentaires car je mange plutôt sainement. J’ai seulement réduit le nombre de café dans la journée en les remplaçant par du thé (que je peux boire sans sucre contrairement au café 😉 ) et pris une vraie collation à 16h (fruits secs, pomme, banane, galette de riz…) pour éviter de craquer le soir en rentrant du boulot.
Ma tenue pour le semi-marathon
Le Jour J
La veille de la course, c’est journée repos. Je fais une grasse matinée, chose qui m’arrive que très rarement ! Le soir, je mange comme d’habitude en ajoutant juste une portion de pâte à mon plat. Je me couche à 21H30 car nous devons être au Stade de France avant 10h00 (le départ est à 11h00) pour retirer mon dossard. Je dis nous car mon Jules sera mon premier supporter 🙂 .
Dimanche matin, réveil à 7h. Je prend un petit déjeuner composé de granola, fromage blanc et de deux oranges pressées. Nous prenons la voiture pour faire la première partie du trajet puis nous finissons en métro jusqu’au Stade de France. Le retrait du dossard se fait sans problème. Seul bémol, l’absence d’épingle pour accrocher le dossard et un t-shirt pas à ma taille. Nous sommes en avance pour ma course, ça me laisse largement le temps de faire la queue pour les toilettes et de m’échauffer tranquillement.
Je rejoint tranquillement le sas de départ un quart d’heure avant le départ. Il n’y a pas vraiment de sas par niveau, du coup sur les 200 premiers mètres, c’est un peu la bousculade.
Prête pour le départ !!
Il y’a des lièvres officiels sur le parcours, je repère celui avec le drapeau 2h00 et je me mets dans son sillage. Les 10 premiers kilomètre se passent très bien, j’ai de bonnes sensations comme à l’entrainement. J’ai zappé le premier ravitaillement au 5ème kilomètre ayant préféré prendre mes ravitaillements perso. Au ravitaillement du 10ème kilomètre, je prend un quartier d’orange, trop acide à mon goût. Je continu garder mon rythme de course jusqu’au 19 ème kilomètre. A ce moment-là une douleur dans mon genou gauche m’oblige à marcher sur quelques mètres. Je reprend la course en mettant un peu plus de hauteur dans mes foulées et la douleur passe instantanément. Je fini la course en ayant encore de l’énergie pour accélérer sur les 400 derniers mètres. Je passe la ligne d’arrivée après 2h03 d’effort et fière d’avoir relevé ce défi !
Tu as vu ma belle médaille !
Et vous, avez-vous déjà relever un défi sportif ? Quel sport pratiquez-vous ?
2 comments
Bravo pour ta course, tu as de quoi être fière 🙂
Merci pour tes encouragements. Je découvre ton blog avec plaisir. C’est cool de voir que malgré des parcours différents, la passion du running arrive à nous pousser au-delà de nos limites 🙂