Coucou !
Dimanche dernier, j’ai participé au 10 km de Toulouse organisé par le TOAC Athlétisme (club de la société d’AIRBUS). Au départ, je devais courir le semi-marathon avec l’objectif de faire les 21km en 1h50. Mais ça c’était avant que je ressente de vives douleurs de la voûte plantaire, du dessus du pied et du tibia droit en juillet… Le verdict tombe : tendinite de l’aponévrose plantaire et douleur de stress dus à la course à pied 😕
Le mois d’août est consacré au repos et au renforcement musculaire puisque dixit mon médecin “tu as le droit de faire du sport tant que cela ne te fait pas mal”. Ok, donc c’est parti pour la muscu et la natation ! Je garde l’objectif de participer à une course officielle en septembre mais j’écoute la voie de la sagesse et je modifie mon dossard pour le 10km.
Retrait du dossard et J-1
On pouvait retirer notre dossard, soit le samedi, veille de la course, soit le dimanche au village de la course avant le départ. Comme j’ai bien être tranquille le matin avant la course, je vais retirer mon dossard le samedi en sortant de l’avion parisien qui me ramené dans ma région (j’espérais le soleil et la chaleur mais j’ai pas choisi le bon weekend visiblement... 😥 ). Le retrait est ultra rapide, une poche avec un T-Shirt et le dossard (t-shirt rose pour les filles et bleu pour les garçons…stéréotype quand tu nous tiens !).
N’ayant pu reprendre le running juste quinze jours avant la course, mon entrainement n’a pas été exemplaire. Je me suis concentrée à ne pas ressentir de douleur lors de l’effort. Autant vous dire, que je ne pars pas pour faire un RP sur cette distance que j’ai déjà du mal à appréhender en temps normal (bizarrement je préfère le tempo du semi qui est plus stratégique). Côté alimentation, pas d’excès mais je n’ai vraiment fait attention à mon assiette pendant la période estivale 😛 .
Jour J
Réveil à 7h30, tranquillement…Ca a du bon, d’être chez papa-maman à 15min en voiture du départ de la course ! Je prends un petit déjeuner léger : une mangue, un fromage blanc et deux tartines de pain complet/confiture de mûres. Le tout avec de l’eau pour l’hydratation avant la course. Ayant l’habitude de courir 1h00 à jeun, je ne m’inquiète pas trop de ce côté-là. Mon papa me dépose vers 9h00 sur le départ de la course. J’ai largement le temps de retrouver Audrey, une runneuse du Dubndiducrew Toulouse, pour un papotage pré-course très sympathique.
Vers 9h20, après le traditionnel passage au toilette, nous rejoignons la ligne de départ. Il n’y a pas de sas, chacun se place où il veut. On essaie de ne pas trop se mettre devant, histoire d’éviter la bousculade du départ ! C’est la première fois que je participe à une course avec un si petit nombre de participants, nous sommes 649 au départ. C’est plutôt agréable d’avoir une ambiance familiale mais attention la compétition est bien présente et les premiers ne sont pas là pour enfiler des perles !
Même si je sais que je ne suis pas en condition physique pour faire un RP, je me dit que ça serait bien de faire 50′ (ce qui est proche de mon RP quand même). Un petit reste de fierté ? Sur les 4 premiers kilomètres, je tiens une bonne allure qui me laisse croire que finalement le 50’ est possible. Aucune douleur à l’horizon et le souffle est bon. Le parcours enchaine les faux-plat, les courtes montées, les descentes et les tunnels, ce qui à la longue me fatigue. Au ravitaillement, je prend quelques gorgées d’eau, rien de solide (pas spécialement besoin et je n’ai pas envie d’alourdir mon estomac pour rien). Au sixième kilomètre, ma douleur au dessus du pied droit se réveille et m’oblige à ralentir la cadence. Ce que je craignais est bien en train de se produire…La douleur va m’accompagner jusqu’à la ligne d’arrivée.
A la fin du parcours, en voyant le Stade Ernest Wallon, je sais qu’il me reste pas plus de 700m à parcourir. J’accélère le rythme et mets la douleur de côté. Dans le dernier virage de la piste d’athlétisme, je double mes compagnons de course et ça fait du bien au moral !
Je termine ces 10km en 52min40’’, ce qui est « très bien ma puce, surtout avec ton mal de pied » selon ma maman (c’est cool d’avoir des parents et une petite soeur supporteurs sur la ligne d’arrivée).
Dur dur de finir…
Bilan de la course
L’organisation des 10 km de Toulouse était très bien, pas de fioritures mais une belle efficacité. Tout était très bien indiqué et j’ai vraiment apprécié le côté « compétition de club » (rien de péjoratif de ma part !) qui change des évènements vraiment axés sur les sponsors.
Le parcours était légèrement difficile avec tous ces changements : je monte, je descends et puis je remonte, et je redescends… Par contre, il ne faut pas choisir cette course pour l’aspect « run touristique » car elle se déroule loin du centre-ville historique. Vous aurez tout au plus un petit aperçu du canal latéral à la Garonne (et encore pas sur sa partie la plus jolie!).
A l’arrivée, pas de médaille mais vu le prix de l’inscription (12€ pour le 10km), rien d’anormal. Le T-shirt est déjà un bon souvenir ! Au ravitaillement, on a eu le droit au fruit frais, au pain d’épice et aux barres de céréales. Il y avait même de l’eau minérale gazeuse, une première pour moi sur une course 🙂
Au final, ce fût ma pire course en terme de douleur et de performance mais l’organisation été très bien. Rendez-vous l’année prochaine pour une revanche ? Peut-être 🙂
Vous avez participer à cette course ? Envie de vous inscrire pour l’année prochaine pour les 10 km de Toulouse ?