Coucou !
Dimanche dernier, je participais à mon premier triathlon dans ma ville chérie Toulouse. J’avais le choix entre plusieurs distances pour ce weekend sportif organisé par le club universitaire TUC Triathlon. Au vu de mon début de saison chaotique (blessure au genou), j’ai fait le choix du raisonnable mais avec un petit challenge quand même ! Je me suis donc inscrite pour le format S de l’épreuve :
750m Natation / 20km Vélo / 5km Course à pied
Je me suis lancée dans l’aventure du triathlon pour me motiver à diversifier réellement ma pratique sportive afin de préserver mes genoux des impacts répétitifs de l’entrainement intensif à la course à pied. J’ai besoin d’un objectif pour me pousser à me dépasser 😛
Certains m’ont dit « bah ça va être facile pour toi, surtout 5km de course, surtout après un marathon ! ». Facile, facile, après avoir nager et pédaler, on verra si les 5km se font comme sur des roulettes. Je rappelle quand même à mes gentils supporteurs qu’il y a un an je ne savais pas nager le crawl et que mes dernières expériences à vélo remonte à mon adolescence et mon vieux VTT. C’est un peu la magie du triple effort, on ne sait pas comment le corps va gérer la performance sur les trois épreuves. Il faut savoir en garder sous le bras et la pédale pour pouvoir courir 🙂
J-1, retrait des dossards
Le vendredi soir, en sortant du boulot, je vais à la base de loisirs du lac de La Ramée pour retirer mon dossard. J’aurais pu le retirer directement le samedi matin, jour de l’épreuve, mais je voulais faire mon packtage et préparer tranquillement mon vélo.
Le retrait se fait très rapidement, en même temps il y avait que quelques personnes. J’en profite pour faire un tour du parc à vélo et repérer les différentes entrées/sorties pour les transitions.
Eau du lac est annoncée à moins de 20°C donc la combinaison sera autorisée (ouf ! je flotte mieux avec !).
Le soir, après avoir mis l’ensemble de mon équipement nécessaire aux trois sports, j’installe les étiquettes numérotées sur mon vélo et mon casque.
Tout est prêt, y’a plus qu’à !
Le Jour J, Triathlon !
Le triathlon S commence à 10h30 le samedi matin et le brief de début de course est annoncé à 10h20. Pour pouvoir m’installer tranquillement dans le parc à vélo, j’arrive sur le site vers 9h00 accompagnée de ma maman qui m’aide à transporter toutes mes affaires. Je vous conseille d’ailleurs de faire une check-list pour ne rien oublier car ce n’est pas comme la course à pied : un short, un t-shirt, des baskets et on y va 🙂
A l’entrée du parc à vélo avec mon casque sur la tête (obligatoire !), je passe au marquage sur le bras et le mollet gauche. Les arbitres vérifient que j’ai bien : mon casque, mon dossard (attaché en trois points), les bouchons sur le guidon de mon vélo et ma puce chrono (ça ne rigole pas dit donc !).
Je repère mon n° de dossard dans le parc à vélo et j’installe mes petites affaires de manière à ne rien oublier pendant les transitions. Je passe le temps jusqu’au brief en discutant avec les autres triathlètes, ma famille et mon chéri. Vers 10h15, je vais sur la plage de départ pour « goûter » l’eau, on va limite avoir chaud avec la combinaison !10h20, le brief commence, le parcours natation est séparé : les hommes/bonnets blancs à droite et les femmes/bonnets verts à gauche. Au moins, on devrait prendre moins de coups !
Natation
10h30…
Le départ est lancé, je cours dans l’eau sur les premiers mètres pour me dégager de la masse des nageuses. Autant vous dire tout de suite, que c’est l’épreuve que je crains le plus. Je n’ai quasiment pas fait d’entrainement en eau libre et je le paye dès le début. Petit moment de panique à chercher comment caler ma respiration et éviter l’impression d’étouffement. Au bout de 200m, je me calme et j’alterne brasse coulée et crawl. La première bouée me parait très loooin… j’ai même l’impression qu’elle recule au fur et à mesure que j’avance. Première bouée contournée, je fonce (enfin j’essaie) vers la deuxième bouée. Ca va nettement mieux, j’économise au maximum mes jambes en tirant sur les bras. On est déjà en direction de la plage et le groupe homme rejoint le groupe des femmes. Je prends un peu plus de coups (pas très gentlemen les garçons 😉 ). Je sors de l’eau en moins de 21’, bonne surprise pour moi !
Transition Natation / Vélo
Je sors de l’eau en courant, enfin en titubant (j’ai l’impression d’être bourée). J’attrape le fil de ma combinaison et j’applique mon programme de transition : je sors les épaules de la combinaison, j’enlève mes lunettes et mon bonnet, je les coince dans ma manche droite, j’enlève les bras de la combinaison. Le tout en courant et avant d’entrer dans le parc à vélo. Je file vers mon vélo et j’enfile mon casque. Avec la trifonction, pas besoin de changer de tenue 😉 . Il me reste à retirer la combinaison, mettre mes chaussettes et mes chaussures de vélo, clipser mon dossard et enfiler les lunettes. J’attrape mon vélo et je cours (en faisant attention de ne pas clisser avec les cales sous les chaussures…) vers la sortie du parc à vélo.
Passez la ligne, je saute sur le vélo et c’est parti pour 20 km !
Vélo
Pour moi le plus dur est fait, même si je ne suis pas hyper forte en vélo, je suis plus à l’aise que pour la natation. Le parcours se compose de trois boucles d’un peu plus de 6km. Je profite de la première boucle pour repérer les pièges de la route : trou, racines et autres virages serrés. Je cale ma vitesse autour de 28km/h (merci à mon chéri pour le compteur vélo !). Je pourrais aller plus vite mais je veux conserver du jus pour la course à pied. C’est mon premier triathlon, je ne veux pas me cramer stupidement. Je prends le temps de bien boire et de manger une pâte de fruit (scotchée sur le cadre de mon vélo). J’en ai peut-être pas besoin mais ça me rassure. Le drafting étant autorisée, on s’entraide entre coureurs histoire de reposer un peu les jambes. Le parcours n’es pas très roulant avec beaucoup de rond-points. L’épreuve de vélo passe relativement vite, sur les derniers km je bois et je fais tourner les jambes. A 300m de la ligne de transition, je sors mes pieds des chaussures de vélo (heureusement je me suis entrainée car c’est un peu acrobatique 😉 ). Je franchis la ligne en courant en chaussettes et sans être tombée !
Transition Vélo / Course à pied
Je cours jusqu’à ma place pour poser le vélo. J’enlève le casque et j’enfile mes baskets. Je prends le temps de boire un peu. Je tourne le dossard sur l’avant et je file vers la sortie. Petit cafouillage avec la montre qui me fait perdre quelques secondes.
Course à pied
Bon cette partie je connais, c’est mon sport ! Plus qu’un seul objectif me faire plaisir sur les 5km. Je pars sur un bon rythme de 5’30/km. Les jambes répondent bien, pas de douleurs particulières ou d’effet jambes lourdes. Je double plusieurs personnes ce qui me motive encore plus à maintenir le rythme. Le parcours autour du lac est sympa, on passe dans la forêt ce qui nous rafraichis bien car il commence à faire chaud !
La course passe hyper vite, presque un goût de trop peu…En vue de l’arrivée, j’accélère pour fraichir la ligne d’arrivée en moins de 27 minutes 🙂
Ca y est, je suis triathlète !!!
Je récupère mon verre EcoCup/médaille avant de retrouver ma petite famille.
Bilan
Je suis super contente d’avoir bouclé mon premier triathlon en 1h36. Je partais sans prétention sur cette nouvelle épreuve et je suis fière que mon corps est bien gérer ce triple effort. Je finis en me sentant bien (trop bien ?!) ce qui me fait dire que je pourrais donner plus la prochaine fois.
La prochaine fois ? Oui car je suis conquise par ce sport. Je me suis d’ailleurs inscrite au TUC Triathlon pour parfaire mon entrainement surtout en natation et en vélo. Car si j’ai appris quelque chose c’est que le triathlon ne s’improvise pas si on veut prendre du plaisir le jour J.
A quand le prochain ? Bientôt j’espère 🙂
Et vous, tentez par le triathlon ? Vous en avez déjà fait un ?