Coucou !
Dimanche dernier, je prenais le départ du 10ème Semi-marathon de Montauban. Ce semi-marathon était un peu l’étape charnière de ma préparation pour le Marathon de Nantes. A 5 semaines de mon objectif, cette course devait me permettre de faire le point sur ma forme et mes performances.Mon seul petit point d’inquiétude était mon genou gauche qui n’était pas au top (surtout après ma semaine de ski). Sinon, je me sentais super bien et très motivée pour faire tomber mon RP 🙂
Retrait du dossard :
Arrivée le samedi matin à Toulouse par avion, je suis allée retirer mon dossard le samedi après-midi à Montauban accompagnée de ma petite maman. On voulait éviter de courir le dimanche matin et surtout repérer où est-ce qu’on pourrait se garer à proximité du village de la course.
Le retrait du dossard a été très rapide (c’est l’avantage des courses avec un nombre de coureurs raisonnable 😉 ). En plus du dossard, on me donne un t-shirt avec les logos des différents sponsors (heureusement que j’ai pris S car il est encore trop grand pour moi…). J’étudie un moment le parcours que je vais découvrir pour de “vrai” uniquement demain. J’essaie de repérer où se situent les faux-plats et les dénivelés. Une chose est sûre, ce parcours n’est pas roulant du tout (je vais peut-être regretter les quais parisiens 😉 ).
Il va falloir un bon mental demain quand les km vont s’accumuler en même temps que les montée et les descentes !
Le Jour J, dimanche 26 mars 2017 :
Le réveil sonne à 6h00, dur dur un dimanche matin…On part vers 7h de la maison, il nous faut environ 45min pour rejoindre Montauban. Heureusement, on trouve une place de stationnement rapidement et proche du départ. J’ai largement le temps de passer au toilette et de bien m’échauffer. La météo est au beau fixe et ça fait plaisir (ça change du Semi de Paris 😛 ).
Je rejoins la ligne de départ 10min avant le départ qui est commun pour le 10km, le semi-marathon et le marathon en relais. Cette ambiance presque familiale me change des courses parisiennes qui sont parfois oppressantes.
Au départ…
Une fois la ligne de départ franchie, l’objectif est de me sortir du flot des coureurs. Je choisi de rester sur l’extérieur de la route afin de courir sur le trottoir plutôt que de prendre des coup de coude. Au bout de 700m, j’arrive enfin à me caler sur mon rythme objectif. Il commence déjà à faire chaud, je suis bien contente d’avoir mes lunettes de soleil 🙂 . Les 5 premiers kilomètres se déroulent sans problème, j’ai de bonnes sensation et le rythme reste constant à 5’15/km. Au ravitaillement, je prend le temps de boire un peu d’eau car le soleil commence à taper et la moitié du parcours se déroule dans une zone industrielle (il fait bien chaud sur le bitume !). Les 5km suivant se passe bien également malgré la grande (sans fin…) ligne droite, entre le km5 et le km8, en faux-plat montant. Je franchie le km10 en 52’33 : je tiens mon timing 🙂
Au niveau du 11ème km, on quitte la route pour courir sur du gravier et des sentiers. Le changement de surface est dur à appréhender au début surtout avec les petites montées et descentes qui s’enchainent. En fait, la deuxième partie de ce semi, c’est un trail et on ne me l’a pas dit 😉 . Entre la chaleur et la nature du terrain, je me fatigue plus que de raison et je sens que je ralentis au fur et à mesure des kilomètres. Entre le km10 et le km15, je tombe à une moyenne de 5’36/km. Au ravitaillement du km15, je trottine un peu pour pouvoir boire (pourquoi ils s’entête à nous servir dans des verres ! Les 3/4 du l’eau c’est mon T-Shirt qui la boit 😕 ). Je me dit qu’il reste 6km et que je dois relancer la machine. Je m’accorde 1km de récupération avant de réaccélérer.
C’était sans compter la deuxième portions en mode trail et les deux ponts à franchir…Au km18, je ressens une violente douleur à l’arrière du genou et au niveau de l’ischio-jambier gauche. Et là commence un long moment de solitude douloureuse. Je m’entête à finir ce 21km malgré une jambe qui ne veut plus courir.
La douleur se lit sur mon visage non ?
Sur le dernier pont, le meneur d’allure des 2h arrive à ma hauteur. Je m’accroche à lui et à son rythme pour tenir sur le dernier kilomètre. A la vue de l’arche, je donne un dernier effort pour franchir la ligne d’arrivée. Au bout de trois pas, ma jambe gauche abandonne la partie et me fait tomber dans les bras de la Croix Rouge.
Après 45 minutes entre les mains des bénévoles de la Croix Rouge et du kiné de la course, je retrouve ma famille qui s’inquiètait un peu beaucoup pour moi. Je récupère en sautillant ma médaille et mon sac de victuailles (une bouteille de jus de raisin, un paquet d’Oréo, une boite de quinoa, des pommes…). Je ne vais pas mourrir de faim !
J’ai bouclé ce semi-marathon Montauban 2017 en 1h57. Evidement pas de RP mais je ne suis pas frustrée par ce chrono vu l’état de ma jambe gauche à l’arrivée…
Mon bilan de la course :
C’est sûr que cette course n’est pas celle que j’ai préférée à cause de ma blessure. Par contre, l’organisation était super avec beaucoup de ravitaillement, une bonne ambiance avec animation musicale et un public très présent. Un grand merci à tous les bénévoles (surtout ceux qui étaient en charge du nettoiement des zones de ravitaillement) et une mention spéciale pour les bénévoles de la Croix Rouge et les étudiants kiné !
Point sur ma blessure : après avoir passé les examens adéquates, le médecin m’a diagnostiqué un kyste poplité au genou gauche (une sorte de bourse remplie de liquide synoviale qui se forme lorsque le genou souffre). Ce type de kyste se forme généralement sur un genou qui a déjà été traumatisé (pour moi une opération du ménisque). Il va falloir travailler maintenant avec mon médecin sur comment réduire l’impact de ce défaut du genou.
Vous êtes vous déjà blessé sur une course ? Quels sont vos trucs pour gérer l’après blessure ?