Coucou !
Dans ce dernier article, j’avais envie de vous faire découvrir Livingstone et la partie caribéenne du Guatemala. La région autour du fleuve Rio Dulce est est coupée du reste du Guatemala tant par sa culture très différente de celle des mayas que par son isolement des autres villes du pays. Pour atteindre Livingstone, il n’y a pas trente-six solutions : soit en bateau par le fleuve Rio Dulce, soit à pied par la jungle.
Livingstone est principalement habitée les Garifunas, descendants des esclaves noirs, et les Ladinos, descendants des conquistadors espagnoles. Ce mélange culturel donne une atmosphère étrange à la ville qui oscille entre richesse coloniale et pauvreté. Les airs de reggae, la bonne humeur des habitants et l’ambiance tropicale nous font oubliés la culture mayas le temps d’une journée. Quand nous découvrons la mer des Caraïbes, la beauté du paysage marin met encore plus en évidence la pauvreté d’une majorité des habitants de Livingstone.
Au fil du Rio Dulce
Pour gagner Livingstone, nous avons choisi la voie du fleuve. C’est le moyen idéal pour apprécier les différents aspects de cette région unique. Nous commençons par découvrir le Castillo San Felipe, ancienne forteresse espagnole, qui avait pour mission de défendre l’entrée du Rio Dulce et d’offrir un abris aux corsaires espagnols. Ce port de transit des marchandises avait une importance capitale pour les colons.
Les locaux nomme ce petit oiseau “Jésus” car il donne l’impression de marcher sur l’eau !
Un petit passager clandestin a fait la ballade avec nous 🙂 .
A la découverte de Livingstone
La ville est très colorée, nous nous éloignons un peu du groupe pour profiter de la ballade en amoureux et s’imprégner de l’atmosphère garifuna. La plage n’a rien à voir à ce qu’on imagine voir sur la mer des Caraïbes mais le côté sauvage et délaissé un petit charme. Face à la mer, j’imagine les rêves de liberté que recherchaient les aïeuls des Garifunas.
Le midi, nous dégustons des spécialités garifunas au son d’un groupe local de musiciens et danseurs. Les crevettes et les beignets de bananes sont un vrai délice. Le meilleur reste la représentation de danses qui nous a permis d’appréhender un autre aspect de la culture caribéenne. Les mélodies sont belles et très rythmées. Elles racontent surtout des moments de la vie quotidienne et des histoires liées au passé d’esclave de la population.
Pour finir cet article en musique :
Vous avez appréciés la découverte de Livingstone et de la partie caribéenne du Guatemala ?
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