Coucou !
Il y a trois semaines, je prenais le départ du Fitbit Semi de Paris 2016. Mon deuxième semi-marathon officiel et ma première course pour l’année 2016 🙂 . J’avais pas forcément d’objectif pour cette course car elle fait partie de ma préparation au marathon de Paris. Mais je dois avouer que faire tomber mon chrono en-dessous des 2h00 était dans un coin de ma tête ! Je n’étais pas particulièrement inquiète pour ce semi (cette distance, je la cours tous les weekends depuis plusieurs semaines 😛 ). Par contre, la popularité de la course (et donc le nombre de participants) est un paramètre nouveau pour moi : comment gérer l’attente dans le sas ? comment bien gérer le départ sans se faire bousculer ou bousculer quelqu’un ? vais-je pouvoir tenir mon rythme ?
Et effectivement, il y avait du monde : 37 480 partants dont 12 906 femmes (nous sommes de plus en plus de runneuses !). Autant vous dire qu’il fallait avoir un peu le sens de l’orientation pour trouver les toilettes, les sas et la tente de massage 🙂 . Cette course a été une super expérience pour l’ambiance et la beauté du parcours. Malgré quelques couacs d’organisation, j’ai adoré participer à ce semi-marathon !
Ma tenue pour le semi-marathon de Paris !
Retrait du dossard / Village Semi de Paris:
Je suis allée retirer mon dossard le vendredi soir pour éviter la foule du samedi. L’horaire de fermeture du village Semi de Paris à 19h30, c’est un peu juste surtout quand on travaille de l’autre côté de Paris ! Après les 20 minutes de marche entre la station RER A et le village à l’intérieur du Parc Floral de Vincennes, le retrait du dossard c’est fait en 5 minutes top chrono. Tout est super bien organisé : premier point pour validé son certificat médical, deuxième point pour retirer son dossard et troisième point pour récupérer son T-shirt (à ma taille comme je l’avais commandé). Malgré mon timing serré (il est déjà 19h10…), je prends le temps de chercher mon nom sur le mur des coureurs 🙂 .
En plus du dossard et du T-shirt (en fait, c’est un débardeur) technique, nous avons eu le droit à une crème décontractante petit format Akileine, des coupons de réductions, un paquet de fraise Tagada (tiens, je me rend compte que je suis en hypoglycémie 😛 ) et un jolie tote bag “Rien ne m’arrête sauf l’arrivée“. Pour le prix de l’inscription (49 € pour les 10 000 premiers inscrit puis 59 €), c’est un peu le minimum…
J’avoue ne pas m’être arrêtée sur les différents stands des sponsors (pas le temps…) mais il est sûr que l’on ne pouvait pas rater celui du premier sponsor Fitbit car, pour sortir du village, nous étions obligés de passer au milieu des bracelets connectés. Je ne traine pas trop car je dois retrouver une amie pour un cinéma entre filles 😀 .
J-1, le samedi :
Aujourd’hui, c’est repos ! J’en profite pour faire une grasse matinée jusqu’à 9h30 (on ne rigole pas, c’est déjà énorme pour moi !). Une séance d’étirement, un bon petit déjeuner et je consacre le reste de ma journée à préparer notre prochain voyage (la Californie !!! J’en parlerais dans un prochain article).
Le Jour J, dimanche 6 mars 2016 :
Ca y est, c’est le jour du Semi de Paris !!
Je suis un peu une angoissée des transports donc je prends large en temps. Du coup, on arrive avec avec 1 heure d’avance sur l’heure de départ de mon sas…(c’est mon Jules qui est content 😛 ). Heureusement que je n’ai pas à déposer mon sac à la consigne car c’est un peu la foire ! Côté toilette (hyper important !!), j’ai vraiment pas attendu longtemps car un certain nombre de coureurs n’ont pas forcément vu qu’il y avait des toilettes des deux côtés (merci Jules d’avoir pensé à regarder de l’autre côté…).
Vu le froid de ce 6 mars, j’ai vraiment hésité sur la tenue à choisir. Au final, j’ai joué la sécurité : leggings, t-shirt et veste coupe-vent. J’ai même mis un petit bandeau sur les oreilles ! J’avais vraiment pas envie de tomber malade à un mois du marathon. Pour rejoindre mon sas en temps et en heure, j’ai un peu bataillé car il fallait remonté les sas qui partaient après le mien. Pour être honnête, l’accès au sas n’est pas évident : entre les espaces verts, les bords de trottoir et la foule qui se masse autour des grilles…Mais bon, ça reste bon enfant et festif. Une fois dans le sas, l’attente a été un peu longue car il l’on fait partir en deux vagues (manque de chance j’étais dans la deuxième vague…). J’ai pas vraiment profité de l’échauffement en musique car j’étais trop loin du podium. Ca devait être assez sympa !
Dans le sas de départ…
Je passe enfin la ligne de départ avec une dizaine de minutes de retard par rapport à l’heure de départ annoncée. Sur les premiers kilomètres, le peloton est assez compact…difficile de trouver son rythme et de ne pas se bousculer…Une fois sur l’avenue Dausmenil, je respire, le peloton s’étend un peu. Je ralenti pour garder le rythme que je me suis fixée, il ne faut pas se laisser gagner par l’euphorie du moment ! Pas de grosses difficultés sur la première partie du parcours. Les animations et le public me font presque oublier la course, je franchie le portique des 10 km sans m’en rendre compte en 55’57”. Malgré le froid, j’apprécie la visite de Paris et l’enthousiasme des parisiens (même si certains piétons et cyclistes ne respectent toujours pas les parcours des courses…). Après être repassée par la place de la Bastille, nous attaquons la partie la plus dure du parcours avec des montées et des faux-plats. Les jambes répondent bien ce qui me rassure (dans un mois je dois en courir le double mine de rien 🙂 ) !
On arrive enfin dans le bois de Vincennes pour les 6 derniers kilomètres. Certains commencent à faiblir mais les mots d’encouragement sont là pour les maintenir dans la course. Le running a beau être un sport solitaire le plus souvent, il existe quand même une incroyable solidarité entre les coureurs. Il est important que chacun passe la ligne d’arrivée et si quelques secondes de perdues permettent d’amener un autre coureur à se dépasser, il n’y a pas à hésiter !!
Sur les trois derniers kilomètres, je me lâche en accélérant le rythme. Les sensations sont au rendez-vous 😛 . Je me retrouve rapidement dans un bouchon de coureurs, obliger de doubler et de courir par à-coup. Je passe la ligne d’arrivée en 1h56 et 50 secondes. Je suis très contente de ce temps qui fait tomber mon record personnel, surtout que je n’ai pas suivi de préparation spécifique pour le Semi de Paris.
Les ravitaillements :
Côté ravitos, je suis assez mitigée. Pour commencer, les trois points de ravitaillement des 5, 10 et 15 km étaient très mal indiqués. Aucune pancarte ne prévenaient de l’arrivée sur les tables de ravitaillement. Du coup, c’était un peu la confusion pour attraper les bouteille d’eau et les en-cas solides. Pour ma part, je n’ai pris que l’eau car j’avais mes ravitos personnels. Ce qui m’a permis d’éviter les bousculades et de casser mon rythme. Ensuite, il était difficile de voir ce qui était à disposition. D’ailleurs, je me souviens avoir vu uniquement des bananes et des fruits secs.
Une fois la course finie, le ravitaillements était loin (très loin…) de la ligne d’arrivée. Pas cool quand on a faim et soif (on vient juste de courir 21 km 😛 ). J’attrape deux morceaux de bananes, une pâte de fruit et une bouteille d’eau et je fonce retrouve mon Jules au niveau de la tente de massage.
Mon bilan de la course :
L’objectif de cette course était la régularité dans l’allure. Pouvoir tenir un rythme constant était ma priorité et j’ai pleinement rempli mon objectif : je passe les 5 km en 28’31, les 10 km en 55’57 et les 15 km en 1h23. Cette régularité est très importante pour le marathon.
J’ai beaucoup apprécié le parcours de la course même si les derniers kilomètres dans le bois de Vincennes étaient plutôt monotones. L’organisation a fait beaucoup d’effort sur les animations et les messages d’encouragement sur les bords du parcours (“ce n’est pas le moment de faire une pause shopping” sur la rue Rivoli, “Bientôt finisher, courage pour les derniers kilomètres” dans le bois de Vincennes…). C’était super sympa à lire pendant l’effort !
J’ai également beaucoup apprécié le massage après la course : première étape pour une bonne récupération ! Les élèves kinésithérapeutes étaient super disponibles et pleins de pep’s 🙂 .
La bonne ambiance générale fait rapidement oublier les petits couacs d’organisation. Je garde un très bon souvenirs de ma première “grosse” course. Un grand merci aux bénévoles qui ont permis à tous les participants de courir ces 21 km dans de bonnes conditions. Et encore bravo à tous les finishers !!!
Vous avez pensez quoi du semi de Paris ? C’est une course qui vous tente ?
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