Aujourd’hui, j’ai envie de vous faire découvrir l’un des plus beau paysage qu’il m’ai été donné de voir lors de mes voyages : le Lac Atitlán.
Situé dans le sud du Guatemala, ce lac immense (il fait quand même 120 km2!) est situé à la place du cratère d’un ancien volcan qui a explosé il y a environ 85 000 ans. Le lac est bordé de trois volcans : le Tolimán, l’Atitlán et le San Pedro qui cachent souvent leurs sommets dans les nuages Nous avons passer 3 jours autour de ce lac pour visiter les différents villages qui sont sur ses rivages. Le premier jour, nous avons découvert le lac dans la brume. L’atmosphère était très mystique, on devinait à peine les volcans et l’étendue du lac. A tout moment, je m’attendais à voir sortir une créature mystique de la brume (après tout n’étions nous pas au pays des mayas?).
C’est uniquement le dernier matin que nous avons eu la chance de voir le lac et les volcans complètement dégagés de la brume (ok, il était 6h00 du matin mais ça vaut le coup!). Une vue et un panorama à couper le souffle…
Nous avons même eu la chance de faire du kayak sur le lac un matin. Une façon originale de découvrir le lac avec un autre point de vue que celui de la berge. C’était la deuxième fois que je faisais du kayak, il nous a fallu un petit temps de coordination avec Jules pour avancer à peu près droit (je crois que je suis pas très douée avec une pagaie entre les mains).
Une ballade autour du lac
Sololá, San Catarina Palopó et San Antonio Palopó
Sur la route du Lac Atitlán, nous nous arrêtons à Sololá pour découvrir son marché pleins de couleurs, de bruit et de monde ! Rien a voir avec nos petits marchés du dimanche matin dans lesquels nous aimons tant flâner. Ici, les Guatémaltèque n’ont pas le temps de trainer (d’ailleurs, on se fait régulièrement pousser dans le dos, nous les touristes qui marchent trop lentement !). Les couleurs et les odeurs nous assaillent. Pour une fois, je peux voir loin devant moi car nous sommes bien plus grands que la plupart des locaux (ce qui ne m’arrive pas souvent, comme me le fait remarquer Julien 👿 ).
Avant de rejoindre notre étape du soir Panajachel (notre hôtel n’avait aucun charme mais la vue des chambres était incomparable), vous visitons deux villages où l’activité économique principale est le tissage de textile. Le long des rues principales de San Catarina Palopó et de San Antonio Palopó sont bordées de petites échoppes où des tisserandes s’activent sur leur métier à tisser.
A San Antonio, nous échangeons avec des femmes qui gèrent une coopérative de tissage de textile. Elles nous propose à certains d’entre nous de se vêtir d’habits traditionnels : les huipiles (tuniques) à rayures indigo et les cortes (jupes longues) bleu foncés. Le bleu et l’indigo sont les couleurs des mayas cakchiquel vivant autour du lac.
En haut du village de San Antonio se trouve une grande église blanche très lumineuse. Elle est un peu le centre de l’activité du village concentrant les nombreuses vendeuses de châles, de nappes et de babioles.
Une petite découverte artistique…
Santiago de Atitlán et San Juan La Laguna
Pour rejoindre Santiago de Atitlán, nous avons embarqué sur un petit bateau. Nous avons même presque pu rejouer la scène du Titanic à la proue de notre “navire”. L’arrivée par le lac permet d’observer l’architecture assez anarchique du village qui se reconstruit un peu plus haut à chaque montée des eaux du lac. Depuis 2007, le niveau du lac est monté environ 8 mètres !
Dans ces deux villages, les habitants sont principalement des mayas tz’utujil. Les habits traditionnels des femmes sont constitués de huipiles brodés de fleurs ou d’oiseaux et de jupes à rayures violettes. Les hommes, eux, portent des pantalons brodés à rayures blanches.
Sur le bord du lac, des femmes lavent leur linge. Dans les rues du village, l’activité bat son plein. Les conditions de vie sont très éloignées de notre confort occidental. De quoi relativiser nos petits problèmes du quotidien…
L’église de Santiago de Atitlán centralise le culte du Maximón, almagame entre des divinités mayas et le Judas de l’Evangile, qui est révéré dans toute la région des Hautes Terres. Le Maximón réside toutes l’année chez des gardiens où il reçoit des offrandes. A l’intérieur de l’église (les photos étaient interdites) est saisissant avec d’énormes tentures et une obscurité pesante car la nef ne possède pas de vitraux. De nombreuses statues sont posées contre les murs de l’église, elles sont vêtues de foulards ou de bouts de tissus de la couleur de la confrérie qui en a la charge.
Nous partageons le repas de midi avec des famille de San Juan La Laguna. C’est une occasion unique de découvrir un peu plus la vie quotidienne des mayas. Heureusement que Jules se débrouille en espagnol et que la langue des gestes est universelle !
Après le repas, nous assistons à une démonstration de filage du coton, de teinture du fil et de tissage par des femmes à la tête d’une coopérative. Les femmes sont souvent indépendantes dans leurs activités économiques, elles sont très actives dans leur village.
Avec Julien, nous avons craqué pour deux foulards (fait main par les femmes de la coopérative, enfin je l’espère 😉 ) et une petite besace (très pratique pour nos futurs cita-trip !). J’ai même pris un foulard pour ma maman, un parfait cadeau de Noël !
Avez-vous déjà visiter une partie de l’Amérique Centrale ? Qu’est-ce que vous avait le plus aimé ? Si non, quel pays vous fait rêver ?
Si vous voulez découvrir les vestiges de la civilisation Mayas, c’est par ici.
3 comments
C’est vrai que ce lac constitue un fabuleux paysage !
Il fait parti des plus beau endroit que j’ai vu pour l’instant 🙂
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